En 1995, François Mitterrand prononce l’un de ses derniers discours devant le parlement européen à Strasbourg. C’est à cette occasion que le Président de la République lança le désormais célèbre « Le nationalisme c’est la guerre ».
Dans cet extrait de 5 minutes, il rétablit tout l’intérêt de la politique, de la cohérence, de la force d’engagement… avec le regard d’un vieux routard qui sait que son chemin s’achève.
L’ennemi traditionnel. Mais nous en avons changé de siècle en siècle !
Les traditions changeaient toujours. La France a combattu tous les pays d’Europe, à l’exception du Danemark »
[…] « Ceux-ci, eux même ensanglantés, déchirés dans leur vie personnelle,
le plus souvent, ont l’audace de concevoir ce qui pourrait être un
avenir plus radieux qui serait basé sur la réconciliation et sur la paix »
[…] « Si on ne vainc pas nos préjugés, une règle s’imposera, le nationalisme c’est la guerre !
Le guerre ce n’est pas le passé, cela peut-être notre avenir ! Et c’est vous, messieurs
et mesdames les députés qui êtes désormais les gardiens de notre paix, de notre sécurité, et de cet avenir »